L’hélicoptère qui serait armé par l’Algérie a frappé des positions touarègues. Deux combattants touaregs ont trouvé la mort lors de cette attaque. On ignore le nombre de victimes du côté malien.
Alors qu’une rencontre entre une délégation touarègue et une délégation malienne est annoncée à Tripoli pour des négociations en vue de trouver une issue au conflit qui oppose les deux parties, l’armée malienne frappe des positions touarègues mercredi 2 avril au matin.
Pour cette attaque, l’armée malienne a utilisé un hélicoptère Mi-24, vieil appareil de fabrication russe. Ce dernier serait armé par les Algériens. Les tirs de l’hélicoptère ont fait deux morts du côté touareg, alors que l’appareil a été abattu par les combattants touaregs.
L’agence Reuters rapporte, dans une dépêche datée du 2 avril 2008, les propos d’un responsable militaire malien souhaitant garder l’anonymat qui dit "Le mitraillage a duré toute la matinée. Il y avait des véhicules en feu, plusieurs morts, sans même compter les blessés. Plusieurs rebelles ont fui". Alors que dans une dépêche datée toujours du 2 avril 2008, l’AFP, quant à elle, annonce qu’"un accrochage armé a opposé mercredi matin l’armée malienne au groupe du chef rebelle touareg Ibrahim Ag Bahanga non loin de la ville de Kidal, dans le nord-est du Mali, ont annoncé des sources concordantes sans faire état de victimes."
Ce qui vient de se passer montre qu’il est difficile d’accorder une quelconque confiance au régime de Bamako qui n’hésitera pas à user de tous les moyens pour faire taire la résistance touarègue.
Comment faire à des Etats comme l’Algérie ou la Libye dans la soi-disant médiation pour la recherche de solutions au conflit alors qu’ils sont des régimes profondément anti-touaregs. L’exemple de l’Algérie qui, d’un côté, fait semblant e jouer la médiation et, de l’autre, assiste militairement les Maliens contre les Touaregs, montre de quoi sont capables ces régimes arabo-musulmans, anti-amazighs, qui sont loin de porter les Touaregs, ces Amazighs du sud, dans leur cœur.
source:
La Rédaction.
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