***envoyé par : lakjiri mohamed
Prenant en considération les objectifs généraux du régime des autonomies qui
sont ceux de la démocratie, et du développement.
- Vue la situation grave où se trouve notre langue et notre identité qui ne disposent d'aucune protection.
- Vu que la situation économique, politique, sociale et culturelle du Rif appelle la quête d'un nouvel outil politique et démocratique où les Rifains assumeraient eux-mêmes la gestion de leurs affaires régionales et le développement de leurs pays après l'échec manifeste de la politique du centre.
- Vue la nécessité d'une évolution du Maroc vers un régime fédéral qui tranche avec le jacobinisme.
- Vues les expériences comparées qui ont confirmé la validité des régimes des autonomies et du fédéralisme, telles ceux du Canada, de la Belgique, de la communauté helvétique, de l'Allemagne et de l'Espagne où, en dépit des différences relatives aux modalités d'application, les régimes des autonomies et du fédéralisme régissant les régions et les patries s'inscrivent parmi les démocraties les plus avancées et les plus égalitaires.
- Vu le fondement de l'autonomie tel qu'il est stipulé par la convention internationale et détaillé dans les constitutions comparées.
- Affirmant de même que les Rifains sont convaincus de la nécessité pour eux d'assumer la responsabilité de leur patrie, le Rif, qui souffre de la politique du jacobinisme en tous domaines, ainsi que de jouer un rôle décisif dans le changement démocratique que doit vivre le Maroc.
- Sachant aussi que le régime de l'autonomie consiste à attribuer à la région, au sens large du territoire, les pouvoirs législatif, exécutif, et judiciaire sans pour autant porter atteinte à la souveraineté étatique, une telle attribution étant à même de souligner la force de l'Etat démocratique.
- Rejetant la situation globale que connaît le Rif qui est une situation née des longues décennies où l'Etat jacobin s'est abstenu d'écouter la voix de notre région sans la moindre considération pour l'aspiration des Rifains au développement et au progrès.
- Vu l'épuisement continu des richesses et de l'argent de notre province qui sont transférés vers des centres déterminés tandis que les Rifains se trouvent voués à la pauvreté et à l'émigration.
Nous, qui sommes un groupe d'acteurs dans le Rif, adressons ce communiqué sur le mode d'urgence à l'attention de l'opinion publique pour exprimer notre conscience et notre engagement pour l'attribution d'une large autonomie à notre province, laquelle autonomie et l'unique recours démocratique pour sa gestion.
Ainsi donc, pour déterminer brièvement cette dernière, la province du Rif fait partie du pays de Thmazgha. Le Rif est alors situé sur la côte méditerranéenne de Marrakech. Et pour les Rifains, outre ceux qui résident dans leur province, ils se répandent en grand nombre dans nombre des villes de Marrakech, de même qu'il est encore d'entre eux des résidents au "Dzayar" (Algérie) où ils avaient émigré depuis la deuxième moitié du XIX è siècle et où l'émigration des Rifains se fut intensifiée dans les années 30 et 40du siècle dernier à cause de la famine qui sévissait sur leur pays. Plus tard, les Rifains se répandaient massivement en Europe occidentale tel en Allemagne, en Hollande, en Belgique, en France, en Espagne, au Norvège, en Suède, au Danemark, en Suisse,…où le nombre des immigrés partis du Rif est plus où moins important.
Mais ces Rifains demeurent, en dépit de toutes ces émigrations forcées, attachés à leurs origines identitaires amazighes, et ce malgré l'arabisation de larges groupements d'entre eux, laquelle arabisation se faisaient intensive certes, mais jamais définitive, et ce justement grâce à leur enracinement dans l'Histoire où ils avaient joué des rôles de leadership et à leur autoprotection identitaire, le colonialisme contemporain et l'Etat fondé au pays de Marrakech depuis 1955 n'ayant rien épargné pour lutter à l'encontre du Rif et de ses aspirations politiques, et il est à rappeler que certaines fautes des Rifains par l'Histoire politique moderne et contemporaine agirent elles aussi contre l'intérêt de notre province.
Pour que ces Rifains préservent donc leur identité, pour qu'il dépassent leurs fautes passés, et pour qu'ils réalisent leurs aspirations politiques, il n’est nul doute qu'une large autonomie pour leur province s'avère la seule solution juste à leur situation, eux qui avaient déployé d'immenses sacrifices pour leur identité et leur liberté.
C'est parce que donc les Rifains avaient toujours eu une histoire enracinée dans ce pays où ils avaient continûment défendu leur terre et leur liberté, et avaient été les précurseurs à avoir des négociations autant bien avec les autres Médéterranéens qu'avec les différents Etats de Marrakech, ces Rifains qui avaient été les premiers mêmes à fonder des Etats, tel l'Etat du Nékour, que l'Histoire officielle évinçait, les grands Etats dans Marrakech n’ayant jamais par le passé oeuvré pour une quelconque lutte contre l’identité des régions, et le Rif sauvegardant en contrepartie infailliblement son entité pour une propre gestion de ses affaires dont les unions tribales.
Car, les liens de reconnaissance du Rif vis-à-vis des différents Etats de Marrakech n’avaient jamais dans une pareille situation servi aux dépens de ses intérêts sociaux, politiques et culturelles, et l’enracinement des systèmes des us et des confédérations tribales est une réalité historique autant bien dans le Rif que dans l’ensemble de Marrakech, bien que les idéologies officielles et étrangères les aient classée dans la rubrique du monde de la siba.
Et puis vint la résistance au colonialisme espagnol dont les Rifains furent le fer de lance depuis les premières batailles que menaient les tribus du Rif oriental en passant par la première résistance, et puis par la deuxième, la plus grandiose, celle qui atteignit son apogée avec la fondation de la république rifaine, l’événement le plus exaltant dans la mémoire des Rifains, que le monde méconnut, voire combattu en adhérant à une alliance militaire qui usa à même des armes chimiques internationalement prohibées, et dont les effets néfastes continuent à se produire à nos jours, jusqu’à l’adhésion des Rifains a l’Armée de Libération. Une histoire aussi riche de résistance, c’est évident ne saurait, s’expliquer sans évaluer à juste titre le Rif en tant que région à part.
C’est la même évaluation à son juste titre du Rif qui allait se confirmer à nouveau d’ailleurs, avec le soulèvement des années 58-59 où les Rifains exprimèrent leur aspiration à une contribution au pouvoir qui reconnût leur droit, eu égard à leurs sacrifices pour l’indépendance et leur spécificité aussi, laquelle contestation fut matée dans le sang par les moyens militaires d’extermination dont les armes prohibées encore une fois. D'autre part, de tels événements nous expliquent à quel point les Rifain ont une tendance forte à autogouverner leur région.
Puis, ces événements subis par le Rif allaient se refléter négativement sur son avenir politique. Ainsi, en plus de l’exclusion qu’il souffrait à cause de la politique officielle de l’Etat, les partis politiques oeuvraient tous à son encontre en engageant des élites locales qui le mirent sur la voie de la dérive, et partant le Rif demeurait dans la conscience politique officielle et partisane marocaine comme source d’anarchie.
D’autre part, le Rif était isolé dans ses strictes structures de production traditionnelles en étant exclu de tous les plans économiques centraux malgré toutes ses aptitudes humaines, naturelles, financière et ses atouts géostratégique aussi, tandis que demeurait le paiement de l’impôt et le service du remboursement des dettes à la charge des Rifains, lesquelles recettes prélevées par l’Etat étaient toujours dirigées vers un axe limite de la côté atlantique.
Ainsi donc, la situation globale que connaissait le Rif avait un grave effet négatif sur notre société qui se trouvait forcée au monopole d’un enseignement arabisateur, à la marginalisation de la femme rifaine à qui l’on substituait un autre modèle de femme, celui de l'élite des grandes cités, à la propagation du chômage, lesquelles conditions s'étaient justement les seules responsables des événements de 1984. Une telle situation sociale était de toute évidence négative eu égard à cette émigration massive de la population native de la région qui n'était point naturelle puisqu’elle était soutenue par le centre qui se projetait de faire ainsi émigrer la population active ainsi que les familles de notre communauté vers l’Etranger, tandis qu’il déplaçait une large population d’émigrés arabophones dans notre région, le tout ayant été ainsi conçu pour introduire un profond changement dans la structure démographique du Rif, tous ces agissements étant bien sur la politique des régimes qui se projettent de détruire l'identité d’une société déterminée. Plus tard, le centre, s'apercevant de ces départs massifs des générations successives des Rifains vers l'Europe occidentale durant un demi siècle, se mettait à gagner la sympathie de ces dernières par une politique étrangères qui se projetait de se faire légitimer, tandis que ce centre était toujours resté l'unique bénéficiaire du transfert de l'argent de tout ce grand monde.
Par ailleurs demeuraient les élites rifaines loin de tout soutien à leur pays d’origine et la majorité d’entre elles prisonnières des différents courants idéologiques ou alliées au Makhzen, ce qui permit au centre de dompter les Rifains avec un mépris total de leurs intérêts et de leur identité. Ce qui revient à dire que le Rif vécut une crise d’élites, lequel défaut devons-nous tous rattraper,bien sûr.
Puis ce fut l’avènement des acteurs du Mouvement Amazigh et des démocrates Rifains,qui mirent en question la cause culturelle et identitaire amazighe du Rif par une situation monopolisée par l’arabité de l’Etat et de ses élites,et mirent parallèlement en question ses affaires politiques et développementales aussi, voire internationales, ces dernières n’ayant jamais fait un objet d’attention ou d’intérêts pour les pouvoirs du centre qui oeuvraient à les classer au nom de priorités accées sur la côte atlantique dont le dossier du Sahara.
Le Mouvement Amazigh ainsi né dans le Rif attira l’attention publique sur le profond effet socio-économique et politique consacré par un Etat jacobin qui détruisit les systèmes d’organisations de la société rifaines qui avaient été à un haut point démocratiques sans une quelconque intervention du centre. Le Mouvement signala également le grave effet d’un régionalisme administratif consacré par une approche de l’Etat soucieux de la domination des territoires sans la moindre préoccupation pour un quelconque développement de ces derniers en reniant catégoriquement que le devenir d’un n'importe quel territoire se décide par le devenir des citoyens qui l'habitent. Le séisme qui frappa dernièrement le Rif en provoquant des centaines de décédés fut très révélateur de la marginalisation de notre province par un Etat qui ne prit même pas la peine de déclarer un deuil national et dont l’intervention était tardive et anodine.
La division territoriale du Rif demeure donc fort critiquable puisqu’il demeure absurde d’attacher ce dernier à des régions qui lui sont hétérogènes. Cette division, stipulée par un décret, exclut ainsi le droit des citoyens de déterminer par eux-mêmes leur appartenance régionale. Quant au point de vue institutionnel, malgré le projet de la régionalisation qu’on dénatura jusqu’à même de nommer région une commune rurale,comme cela fut stipulé par un texte de la constitution tel que cela fut amendé en 1992 en préconisant ainsi dépasser le cadre du dahir du 16/06/1971 et en réaction à la polémique des années 80 au sujet de la région, cette injonction constitutionnelle, confirmée dans l’amendement de 1996, ne traduisait jamais pour autant la réalité des aspirations d’un région tel le Rif, et l’organisation de la région et de la régionalisation était sujette à une interconcertation entre le palais et les parties dont l’approche restait fort restrictive et entourée de précautions. C’est alors que le Mouvement Amazigh, non seulement dans le Rif, mais dans d’autres régions aussi, lança son appel au fédéralisme quoi que cette revendication fût affectée dans un premier temps d’un défaut dans la conception et d’un dérèglement proprement à l’ordre des propriétés.
Le fédéralisme en tant qu’outil constitutionnel et institutionnel moderne de gestion de la diversité vient remettre en question la division territoriale pour une décentralisation du pouvoir et une structuration double de l’Etat, qui se trouve en conséquence formé des composantes de la fédération et de l’union fédérale, et cela renvoie à un référentiel sûrement différent de celui de l’Etat et de ses élites qui préconisent un modèle de régionalisation fondé sur une décentralisation administrative monopolisée par les walis dont la force et le pouvoir sont puisés de leur affectation par un dahir.
Si la revendication fédérale rappelle les modes d’autonomie à l’Amazighe que lemodèle de régionalisation administratif récuse, c’est compte tenu des mutations positives survenues dans plusieurs pays du monde. Le Mouvement Amazigh en quête de régimes meilleurs pour la gestion de la diversité de notre pays se trouva ainsi tôt ouvert sur l’expérience des autonomies qui se révélait d’un meilleur profit à la participation politique et culturelle des régions et à l’équilibre développementale des pays.
Si par contre l’Etat marocain et ses élites restaient longtemps attachés au modèle de régionalisation à la française, la pression internationale concernant le dossier du Sahara va les pousser à présenter le projet d’une autonomie, le palais évoquant en l’occurrence « une régionalisation large » qui demeure ambigüe et sans garanties, et sous le prétexte de la priorité du Sahara, ne prend point en compte notre droit démocratique à une autonomie dans le Rif.
Si le régime des autonomies est certes un régime très évolué relativement à l'organisation et à la gestion des affaires des parties et des provinces, et que le Droit international reconnaît ainsi comme une possibilité pour les peuples de s'autodéterminer et de prendre en charge par eux-mêmes leurs affaires, ce régime cependant réussit mieux dans les pays où les mouvements pour sa revendication sont dynamiques, et où s'exerce des pressions centrifuges, ce qui nous responsabilise, nous les Rifains aujourd'hui, à adopter une action politique proprement rifaine comme unique recours possible. Il est donc à signaler que l'autonomie – et par conséquent le fédéralisme, en tant que régime généralisé- ne sont pas encore assez assimilés par les élites régionales et ne constituent pas non plus une priorité comme c'est le cas dans le Rif.
Il est donc grand temps qu’on adhère à la revendication d’une large autonomie pour le Rif, et qu’on initie un débat régional entre les différents acteurs dans le pays pour une conceptualisation d’une autonomie qui puise dans les référentiels internationaux et qui réponde aux ambitions des Rifains de s’autogouverner, vue la priorité de notre région, bien certaine, et en ayant comme exquise de notre stratégie un Marrakech fédéral et une réunification de l’Afrique du Nord civilisationnelle et géopolitique où les Amazighs s’entraident par des institutions et en fonction de garanties que leur procurent autant un Droit national que le Droit international public.
C’est question évidente aussi parce que cette constitution pour le changement de laquelle nous militons ne nous reconnaît point nous les Amazighs, tout en sachant que le Doit international public n’admet comme interlocuteur que les Etats souverains. Nous nous trouvons par conséquent condamnés à vivre sur la marge du temps et spectateurs des mutations internes, provinciales et mondiales où l'on n'a point notre mot à dire , lesquelles mutations portent une atteinte grave à nos intérêts essentiels et sabotent nos ambitions. Ainsi devons nous, nous "Irifyyen" nous décider pour notre continuité qui est tributaire de la préservation de notre identité, pour le développement de nos capacités, et pour le progrès de notre vie sociale , politique et économique, ou, par contre, de céder devant l'Etat marocain et ses élites, et d'accepter la perte de notre identité et la liquidation de notre existence, et donc de nous vouer au sous-développement,, à l'émigration et à la dispersion comme si l'on était un peuple sans territoire, ni identité propres, et l'Etat jacobin nous présentant" des modèles de développement" pour nous affaiblir, et des modèles de culture pour nous priver de notre identité et maîtriser notre province de façon absolue.
Par contre, le régime d’une large autonomie est la solution indéniable à la prise de conscience de plus en plus grandissante par les Rifains de la nécessité pour eux de s’autogouverner, laquelle solution jouit d’un consentement et d’une sympathie internationaux aussi. C’est l’unique moyen - nous y parions – qui sortira le Rif de sa marginalisation économique, de son assimilation culturelle et de la tutelle politique exercée sur lui par un système qui sert le jacobinisme et la dépendance vis-à-vis du panarabisme.
Sur la base de tout cela donc, et :
Vu ce que le régime d’une large autonomie doit procurer comme garantie et immunité constitutionnelle et institutionnelle à la langue et à l’identité amazighes de notre province, au sens large et intégral où figure son territoire,
Vu l’ampleur de manœuvre que cela doit procurer aux élites et à la société de notre province ci pour qu’elle bâtisse son propre modèle de développement et de progrès,
Vu l’argument juridique pour une autogestion par les rifains de leurs richesses, et en contre – partie l’engagement de l’Etat pour indemniser et pomper des investissement dans notre province pour l'avoir longtemps marginalisée,
Vu la marge de manœuvre importante que cela doit procurer à notre province pour qu'elle apporte sa contribution aux affaires étrangères conformément aux conditions mondialement en cours des régimes des autonomies, et en collaboration avec l'Etat marocain,
Vu que cela doit doter notre province d’institutions politiques et constitutionnelles qui le fassent jouir des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire nécessaire à ce que les citoyens gèrent eux-mêmes leurs affaires, et contribuent à l’exercice du pouvoir dans le respect de leurs frontière provinciales et de leurs intérêts stratégiques,
Nous, qui sommes un groupe d’acteurs dans le Rif, revendiquons donc une large autonomie pour notre région fondée sur ce qui suit :
1) l'officialisation de la langue amazighe.
2) l'élaboration des critères devant servir à délimiter les frontières du Rif sur le fond d'un large dialogue entre les Rifains uniquement, et l'Etat marocain ne devant pour cela imposer aucun ordre frontalier pour notre province.
3) L'autonomisation du Rif doit doter celui-ci d'un régime démocratique aux larges habilités, qui puise des référentiels internationaux dans les limites du respect nécessaire à l'Etat marocain.
4) La réhabilitation du Rif en tant que cas faisant exception dans une étape transitoire conformément à une procédure claire qui prenne en compte les conditions nécessaires pour un redressement de la province dans les différents domaines de développement.
5) La répartition des habilités entre le Rif et le centre de telle sorte à rappeler à l’ordre les spécificités socioculturelles et historiques, la situation économique du Rif et sa nature en tant que province frontalière et méditerranéenne.
6) La notion du " Rif en tant que province frontalière" signifiant qu'il a des frontières politiques avec Melilla, Ceuta et les îles, et eu égard à la colonisation espagnole de ces territoires qui sont des parties du territoire global et du littoral rifains, les relations du Rif à ces villes et îles doivent être soumises à un mode de rapport distingué , à titre provisoire bien entendu, et conformément à ce qui dicte les relations des provinces autonomes frontalières relativement au trafic des personnes, des marchandises et des autres biens. Dans la perspective d'une récupération des deux villes et des îles à la province du Rif.
7) L’autonomisation des pouvoirs législatif et exécutif qui seront soumis au suffrage universel et exerceront dans les limites de leurs attributions.
8) L'élection du président du gouvernement rifain doit émaner d'une majorité qui le vote par la voie d'un suffrage universel, lequel président ne sera censé être responsable que vis-à-vis du parlement régional rifain. 9) La création d'une cours suprême rifaine qui assume la plus haute fonction judiciaire dans le Rif.
10) La création par le gouvernement rifain de tribunaux conformément aux besoins judiciaires de la province.
11) L’institutionnalisation d’une justice qui relève du ressort de la province et la détermination par la constitution des affaires devant, par contre, faire le propre des attributions des tribunaux nationaux. 12) Les autorités judiciaires de la province doivent respecter les degrés de juridiction relevant de leur ressort, de même que les instances juridictionnelles de l'Etat marocain tel le conseil constitutionnel.
13) la fondation de partis rifains régionaux défendent les intérêts respectifs des Rifains.
14) L’attribution aux Rifains du droit d’ouvrir et de disposer eux-mêmes d’établissement bancaires rifains.
15) Les autorités rifaines doit assumer la gestion du budget global de la région, et pour cela, le gouvernement rifain doit préparer un projet de loi de finances qui doit être soumis au parlement rifain, de même que doivent assumer les autorités habilitées dans la région de la gestion du régime de la fiscalité et de l'impôt pour le Rif.
16) La création d’un système d’administration et de police rifains.
17) La coopération entre le gouvernement rifain et l’Etat relativement aux affaires étrangères en rapport avec sa région.
18) L’injonction à la constitution du principe de l’autonomie du Rif ainsi que de tous les principes de l'autonomie que devra stipuler le droit constitutionnel de l’Etat.
19) L’institutionnalisation d’une constitution rifaine qui régisse l’organisation de l'autonomie dans le Rif en respect de la constitution de l'Etat.
Les signatures :
Acteur amazighisant
Karim MASSLOUH
Acteur associatif
Allal CHILH
Acteur amazighisant résident en Hollande
Said KHOUTTOUR
Poète et commerçant
Ennasr Ben Saddek
Universitaire et acteur amazighisant
Hassan Ben Hakeia
Acteur associatif
Mohammed ETTOUTI
Commerçant résident aux îles canaries
Mohammed ELMOUSSATI
Acteur amazighisant
Sabri ELHAMMAOUI
Journaliste et acteur amazighisant
Abdelaali ELBOUSTATI
Ecrivain amazigh résident en Espagne
Said BELGHERBI
Acteur associatif
Mohammed MEKKI
Acteur associatif
Mohammed AINAISSA
Acteur associatif
Farid ELIDRISSI
Acteur associatif
Mimoun BOUSADKAT
Acteur amazighisant et chercheur
Alyamani QESSUH
Acteur associatif
Saadeddin EZZEMMOURI
Acteur associatif
Mohammed MAJIDI
Acteur associatif
Abdelhakim ELHASSANI
Acteur associatif et journaliste
Elhassan HOSSNI
Acteur associatif
Mohammed ELMARAQI
Acteur associatif
Aabid ELAANGOURI
Acteur associatif
Fikri BENAALI
Acteur associatif
Nabil BELHAJ
Résident en Espagne
Emhammed ELQAJJOUAI
Universitaire
Noureddin ELHAMMOUTI
Acteur associatif
Maanan ABERKAN
Dramaturge et acteur associatif
Bnaissa ELMESTIRI
Acteur associatif
Jamal ZBEIRI
Acteur amazighisant
Mohammed ADERGHAL
Acteur associatif
Omar ERRAGRAGUI
Acteur associatif et comptable
Fouad ELGHAFIQI
Acteur associatif
Khamis BOUTEKMANT
Acteur associatif
Jawad LAGHLID
Acteur associatif
Jamal ETTOUTI
Acteur associatif
Abdelouahed HENNOU
Acteur associatif
Jabir ELGHEDIOUI
Chercheur et acteur associatif
Abdessamad ELMAJJOUTI
Acteur associatif
Abderrachid BELLAMAIZ
Acteur associatif
Hassan ZAROUAL
Acteur associatif
Najim LAKBIR
Acteur associatif
Samir ELBENDOUHI
Musicien
Najib AMAZIGH
Acteur associatif
Mohammed RAHHOTI
Journaliste et acteur partisan amazighisant
Redouan ELKHIAR
Acteur associatif
Chafik HERBAL
Acteur associatif
Mustapha TADARDORT
Musicien
Sofian ABDELLAOUI
Militant et chercheur amazighisant
Mohammed LAKJIRI
Acteur associatif
Abdelhakim ELOMARI
Acteur associatif
Monaim AGARDOO
Acteur associatif
Abdelfattah OULHANI
Acteur associatif
Elhosein AHAMJIQ
Acteur associatif
Benaissa BOUANANI
Chercheur
Mohammed ERRACHDI
Acteur associatif
Chokri ETTALHAOUI
Acteur amazighisant
Mohammed ARAHHO
Acteur associatif
Faissal ACHARIF
Informaticien
Jamal BOUKAJJOUJ
Acteur associatif
Mohammed ELMAATOUKI
Chercheur et écrivain
Elhassan ELBAZ
Acteur associatif
Abdelhak ELKEZBANI
Acteur associatif
Miloud ELGAZLLAZI
Chercheur et acteur associatif
Mohammed BOUMKOUSSI
Acteur associatif
Hossameddin AJOUAOUI
Acteur associatif
Abdelilah ATTALHAOUI
Acteur associatif et chercheur
Mustapha BENAMR
Banquier
Rabia MAZID
Acteur amazighisant résident en Allemagne
Elmehdi AOURAGH
Acteur amazighisant résident en Allemagne
Mohammed ELMANSSOURI
Acteur amazighisant résident en Allemagne
Said ECHCHARQAOUI
Acteur amazighisant résident en Allemagne
Rachid AMALLAH
Acteur amazighisant résident en Allemagne
Hassan AHFID
Acteur amazighisant résident en Hollande
Yonnes ELHANQORI
Acteur amazighisant résident en Espagne
Sliman BELGHERBI
Acteur associatif
Abdelilah AANFOUD
Agriculteur
Abderrqh;qn NONOHI
Actrice associative
Hanan BOUTERFAS
Acteur associatif
Mohammed HIMMICH
Artiste
Mustapha EZZAROUALI
Acteur amazighisant résident en France
Massooud IBRAHIM
Acteur associatif
Said INAISSA
Acteur associatif
Toufiq ELFAHIMI
Acteur associatif
Yahya AISSA
Poète
Abdelkari CHAHBAR
Acteur associatif
Mustapha ELKHARCHI
Acteur associatif
Yassin BOUAROUROU
Acteur associatif
Mohammed BOUHAMID
Enseignant
Abdelaziz LAMRINI
Acteur associatif
Mourad FOURSI
Acteur associatif
Toufiq ASAKKOUR
Amazighisant Militant
Mohammed AZHARI
Militant amazighisant
Soufian OUCHEN
Acteur amazighisant résident aux îles canaries
Zouhir ELJIOUARI
Acteur amazighisant résident aux îles canaries
Bouzian OUGRI
Actrice amazighisante
Amina AKROUH
Artiste Amazighisant
Said EZZAROUALI
Acteur associatif
Belkhir BOULAHOUAL
Artiste amazighisant
Hafid EL BOUJDAYN
Acteur associatif
Fouad AKACHAR
Acteur amazighisant
Farouk AZBABET
Acteur amazighisant résident au Norvège
Mohammed MAKHTARI
Artiste résident en Hollande
Mohammed CHACHA
Poète amazighisant
Abderrahim FAOUZI
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