Le 06 janvier 2008 l’événement du « soulèvement noir » des amazighs du Sud-est du Maroc à Boumal-n-Dades confirment encore une fois la politique makhzénienne envers les militants amazighs qui est le génocide et la haine de tout ce qui est amazighe. Cette politique est mise en application depuis l’arrivée des arabes en Afrique du Nord et se manifeste en la marginalisation socioéconomique et culturelle des zones amazighophones. Pour concrétiser sa solidarité avec les détenus politiques amazighes au Maroc, l’Association TALTEFRAWT pour la Culture et le Développement a décidé d’annuler les activités programmées du nouvel an amazigh 2958 « Id Seggas » .
Ces événements se veulent une volonté réelle du peuple amazigh de se libérer, de vivre son avenir ; le mouvement culturel amazigh devra repenser l’Etat pour aboutir à ses fins : un Etat laïc, démocratique et moderne.
L’association porte à la connaissance de l’opinion nationale et internationale qu’elle se solidarise avec les familles des détenus politiques amazighes et les militants du MCA ; elle dénonce ainsi l’arrestation arbitraire des militants du Sud-est et la sauvagerie par laquelle ils ont été traité par les gendarmes de la province de Ouarzazate.
Elle revendique aux autorités marocaines la libération de tous les détenus politiques amazighs et les étudiants du MCA sans conditions préalables.
L’association TALTEFRAWT apporte son soutien au peuple amazigh touareg du Niger et du Mali dans leur combat pour la liberté qu’il mène au Sahara contre les régimes sanguinaires africains.
Enfin l’association appelle les amazighs à l’union et à la solidarité pour la continuité du combat jusqu’à la réalisation des objectifs du Mouvement Culturel Amazigh.
Pour le bureau de l’association
Leprésident: Moha MALOUI
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