A M. Le Président du CMA
Aux membres du Bureau et du Conseil Fédéral
Je n'ai pas réagi jusque là par écrit tout en étant resté en contact étroit avec notre Président et je préfère ne pas m'étaler sur les échanges regrettables et finalement inutiles qui nous sont parvenus alors que nous avons besoin encore une fois et toujours de rassembler toutes nos ressources et énergies. Nous ne pouvons compter que sur notre propre force et nos énergies propres, celles de nos amis, et surtout dans l'union et non dans les dissensions et les conflits épuisants ou personne ne sort gagnant.
Le CMA devait se dérouler à Tizi Ouzou et il n'a pas eu lieu. Faisant partie du Comité préparatoire, je n'ai malheureusement assisté à aucune réunion puisqu'il n y'en a pas eu. Le projet d'un CMA à Tizi ayant échoué, le plus important pour nous, tous les 3 ans est de faire le Congrès mais de le faire dans de bonnes conditions, toutes les conditions normales pour le faire .... et le réussir. Les conditions ne sont pas neutres et sont essentielles pour le choix et le maintien du lieu.
Le projet d'un CMA en Kabylie, entre Tizi et Tabgayt n'a pas pu être concrétisé.
Il a été tout de même convenu lors du CF de Meknès, même si cela n'a pas été consigné sur le PV écrit (Awal d awal !) que, en cas de non possibilté à Tizi, le CMA se tiendrait ailleurs, et les candidatures du Maroc ont été alors évoquées.
Dès le fin juillet, sachant que le Congrès n'était plus possible à Tizi, j'ai pour ma part considéré que la prérogative et toute nouvelle décision revenait aux instances du CMA, Président, Bureau, Conseil Fédéral.
Depuis début aout, je considère pour ma part ne plus être concerné par le "Comité d'organisation du CMA en Kabylie".
Par contre je demance en tant que membre du Conseil Fédéral à ce que le Congrès se déroule le plus vite possible et au Président de tout mettre en oeuvre pour cela.
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Nous avons l'occasion et la chance d'avoir d'autres lieux possibles, plulsieurs. Cela prouve la vitalité et la détermination des membres du réseau du Congrès, de ses militants, et de notre attachement au CMA.
J'ai enregistré que Meknès a été choisie pour accueillir le prochain CMA dès cette fin de mois et je suis heureux que nous puissions tenir les échéances de tenue du Congrès
Meknès : et pourquoi pas. Pouvons nous nous permettre le luxe de polémiquer publiquement sur ce qui relève de procédures internes donc de notre "linge sale ou propre" ? Ne donnons plus l'occasion aux autres de nous parrainer, d'arbitrer pour nous comme au temps de Rome et de Carthage. Soyons adultes et réglons nous mêmes nos conflits dans le respect et pas sur la place publique.
Tout pourra être discuté à Meknès et ... c'est bientôt.
Resserons les rangs. La fragilisation du Congrès ferait beaucoup d'heureux et nous, nous devons le préserver, "comme la prunelle de nos yeux". Meknès devra étre une nouvelle étape de consolidation du CMA. A chacun de "mettre un peu d'eau dans son vin" et d'arriver avec des propositions et de préserver l'essentiel entre nous : le respect mutuel, notre union et notre fraternitié"
A Velqa,
La présence forte des associations kabyles à Meknès est une heureuse nouvelle. Et féliciations
Organiser un Congrès, encore plus celui du CMA, est une mince affaire. Nous avons besoin de rassembler toutes nos énergies.
Il faut aller résolument vers la bonne tenue du Congrés à Meknès, préparer et consolider les conditions de pérennité du Congrès. Comme à Nador, comme à Saint-Romé de Dolan, aux Canaries, nous devrons tous contribuer à cela même si le pari est toujours recommencé.
Pour ma part, en tant que membre du Coneil Fédéral de la Diaspora, j'y apporterai toute mon énergie.
Tu as raison, l'occasion du Congrès sera évidemment le lieu d'expression statutaire. Aussi, je réserve mes contributions pour Meknès au moment des ateliers.
Je reitère mon soutien total au respect des statuts et appelle tous nos amis à regarder devant, pour consolider le CMA destiné à nous faire recouvrir nos droits et notre dignité, ceux et celles de nos enfants.
Préserver le CMA doit être le credo de chacun de nous et Meknès sera la prochaine occasion démocratique et statutaire de notre débat. Si cela pouvait se faire en poésie, comme au temps des "joutes oratoires" de nos ancêtres imazignen, joutes de la parole libre, de la stigmatisation de l'autre et de l'éloge des siens, mais joutes fraternelles d'un même peuple.
Sachant la responsabilité et le dévouement nécessaire pour animer et présider le CMA, mais aussi les sacrifices et les difficultés pour le faire, j'apporte tout mon soutien à ceux qui sont au coeur de l'organisation de notre prochain Congrès, autour de son Président Belqacem Lounas.
JE FAIS CEPENDANT UNE PROPOSITION A DISCUTER AU PROCHAIN CONGRES : UN CONGRES EXTRAORDINAIRE A TIZI EN 2009 : soit préparer l'organisation dès 2009 d'un Congrès extraordinaire en Kabylie, non électif, mais dans l'esprit d'un séminaire de travail sur 3 ou 4 jours, justement pour aborder ou approfondir ce que malheureusement nous ne pouvons pas faire lors du Congrès ordinaire triannuel.
Mes amitiés fraternelles à tous.
Copie à : membres du Conseil fédéral du CMA
Bouzid Sennane At-Qaïed
Membre fondateur du CMA
Membre du Conseil Fédéral
France - Diaspora
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